Si une famille recomposée fait suite à une première séparation, elle n’en est pas à l’abri d’une nouvelle. En effet, il faut savoir que dans 60% des cas, la recomposition familiale finit à nouveau par une rupture puisque souvent, on ne s’y est pas préparé. Aussi, il faut connaître les facteurs favorables à une recomposition familiale, dont particulièrement les attitudes à adopter.

Famille recomposée, les facteurs favorables

Certains facteurs peuvent aider à ce que les membres d’une famille recomposée vivent au mieux la « nouvelle expérience ».
Tout d’abord, il y a l’âge de l’enfant du (de la) conjoint(e). En effet, un enfant de bas âge (notamment de moins de 6 ans) établira plus facilement une relation affective avec son beau parent, et vice versa même. D’autre part, un enfant majeur sera mieux apte à comprendre la situation, puisqu’il aura plus de discernement. Il se peut d’ailleurs qu’il apprécie le fait que son parent retrouve à nouveau le « bonheur ».
Un autre facteur favorable, c’est la bonne entente entre le parent extérieur et le beau parent. Cela permet à l’enfant d’accepter plus facilement ce dernier, puisqu’il sera rassuré que son parent (extérieur) n’est pas malheureux de la situation.

Les meilleures attitudes à avoir au sein d’une famille recomposée

En présence ou non des facteurs favorables énoncés ci-dessus, les attitudes, notamment du beau parent, jouent énormément au sein d’une famille recomposée.
Aussi, il est préférable que le beau parent commence par montrer son intérêt pour son bel enfant, notamment avant de vouloir asseoir son autorité. L’exercice n’est certes pas toujours évident, mais cela aidera l’enfant à moins se sentir « contraint », et donc à favoriser une meilleure « ambiance ».
Du côté des parents de l’enfant (y compris donc celui au sein de la famille), ils doivent laisser le beau parent intervenir directement auprès de celui-ci. Le beau parent aura alors « sa place », ce qui favorisera le respect mutuel.