08 Juin 2023

Les angoisses de la séparation chez les enfants

La séparation reste douloureuse chez un enfant. Que ce soit pour la crèche, la nounou, l’école ou retourner chez un de ses parents, les petits ont toujours du mal à l’accepter. Pendant ces moments, ils ont un sentiment affreux de ne pas pouvoir comprendre ce qu’ils doivent faire ou dire. Dans les paragraphes suivants, vous allez apprendre davantage sur les angoisses de la séparation chez les petits.

Pourquoi les enfants pleurent-ils ?

Les enfants sont exactement comme les adultes. Avant de commencer quelque chose, ils regrettent déjà la fin d’une autre. Leur tristesse ne provient pas nécessairement du fait de quitter leurs parents, c’est plutôt du fait de clore une situation plaisante pour une autre dont ils ne connaissent pas encore si celle-ci sera aussi agréable. A titre d’exemple, une fillette de 3 ans ne présente aucun signe de tristesse ou d’appréhension tout le matin, depuis qu’elle est emmenée chez sa nouvelle nounou. Sans doute, elle y passe une très belle journée, ce qui n’était pas le cas avec l’ancienne nourrice. Mais soyez vigilant(s), car la tristesse lors de la séparation peut également se transformer en colère chez les petits. Dépossédés, ils ont perdu le sentiment de toute puissance qu’ils avaient sur leurs parents lorsqu’ils sont séparés d’eux.

Quand l’enfant sera-t-il capable de se séparer de leurs parents ?

Il faut considérer le temps et le stade dont un enfant évolue du point de vue psycho-affectif. Lorsqu’il devient plus mature, il va sans doute dire que tout ce temps, ses parents sont là tout le soir pour le chercher après l’école ou chez la nounou. Il n’aura plus besoin de s’inquiéter ou d’être triste lorsqu’il les quitte. Ce stade de maturité arrive en général entre ses 5 et 6 ans. A cet âge, ils peuvent rester chez leurs grands-parents pendant les vacances ou même partir en colonie. Pour le moment, les mots et les explications de leurs parents sur la séparation n’ont pas d’effet sur eux d’autant plus que les autres personnes sauront leur donner de la tendresse et de l’attention. Ils entendront jour après jour les mêmes mots comme « tu verras que tu vas t’amuser et faire beaucoup de choses » ou « Papa doit aller au travail, mais ce soir, on aura tout le temps pour se faire plein de câlins et jouer ensemble ». Cela va beaucoup les rassurer. Ces paroles vont se transformer en « munitions » pour combattre leur tristesse et chagrin.

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